Pour atteindre la zone Gurah il nous faut retraverser les deux rivières, mais cette fois-ci on passe la première sur un tronc d'arbre. Puis nous marchons en forêt jusqu'à la rivière Gurah où nous posons le camp. En chemin nous voyons beaucoup de fruits au sol et dans les arbres et nous entendons et apercevons des calaos. Nous avons bon espoir de voir plus d'animaux dans cette zone.
Nous croisons encore de très beaux arbres (trouver Boris).
La rivière au bord de ce deuxième camp.
Dès la fin de la journée, nous entendons des cris de singes, qui se révèleront être des Langurs de Thomas, et le cris très caractéristique du gibbon à mains blanches. Nous nous précipitons dans leur direction, ils sont à une cinquantaine de mètres du camp. Nous les observons pendant plusieurs minutes.
Autour du camp "rodent" des écureuils qui ne tiennent pas en place et des macaques (couillus) chapardeurs de biscuits si on a le malheur de les laisser trainer.
Le lendemain, notre balade dans la jungle est très satisfaisante. Nous observons d'abord des Langurs de Thomas qui sont plutôt nombreux dans cette forêt et faciles à voir. Puis nous entre-apercevons, au sol entre les branches, des macaques d'une autre espèce que ceux qui sont autour du camp. Ensuite nous entendons le gibbon à mains blanches, nous nous mettons en marche dans sa direction. Même pas le temps de le prendre en photo que le siamang, grand singe plutôt rare et difficile à observer, se met à crier. Nous courrons pour ne pas le louper, en chemin on apercevra rapidement un orang-outan. Les singes ne sont pas faciles à photographier car ils sont souvent haut et en contre-jour.
Le siamang ne veux pas descendre de son arbre, nous l'observons de loin.
Puis nous retournons vers le gibbon que l'on n'a pas eu le temps de bien voir. En chemin nous croisons le binturung, animal qui a un aspect entre le chat et l'ours et que l'on observe habituellement la nuit.
Nous avons eu une journée bien rempli mais ce n'est pas fini. A la nuit tombée, tout prés du camp, on a la chance de voir le slow loris.
Et pour le repas, Sabri nous ramène plein de poissons.
Le lendemain matin, nous partons avec Sabri aux sources chaudes qui se trouvent à environ 2km en amont. L'eau des sources qui doit sortir à 80°C se mélange à l'eau de la rivière pour donner une eau à la température idéale pour un bain relaxant dans un magnifique décor.
Quelques photos supplémentaires pour le plaisir des yeux.
Une série pour les amoureux des animaux à sang froid.
Pendant ces 6 jours Sabri et Hatia nous ont confectionés, en souvenirs, des bracelets à partir de deux sortes de lianes qu'ils trouvent dans la jungle. Sabri nous donnera aussi deux pochettes tissées à partir de feuilles que sa femme fabrique.
Boris essaye d'apprendre mais le tressage est compliqué et il faut de la patience.
Boris essaye d'apprendre mais le tressage est compliqué et il faut de la patience.
Nous pensions, en plus des 6 jours, faire un trek de nuit mais avant tout nous nous rendons dans la ville la plus proche, Kutacane à 1 heure de tranport, pour retirer de l'argent. Le propriétaire de la guest house nous averti que les distributeurs de cette ville ne prennent pas les cartes Visa, heureusement nous avons aussi une MasterCard. Mais voilà qu'aucun distributeur ne fonctionne avec notre carte. Nous sommes très embêtés car nous n'avons pas suffisamment d'argent pour payer le trek et les quelques jours passés à Ketambe. Il ne nous manque pas beaucoup mais nous n'avons pas de moyen pour régler le propriétaire de la guest house. Nous discutons avec lui, nous ne pouvons pas faire le trek de nuit. Il devait nous faire une ristourne sur l'ensemble "trek de 6 jours + trek de nuit". Finalement nous paierons au total un peu moins que le coût du trek de 6 jours, il nous offre (un peu forcé) les nuits passées et les repas pris dans sa guest house et nous laisse un minimum d'argent pour pouvoir repartir le lendemain. C'est vraiment super de sa part. C'est un problème qu'il a déjà eut avec d'autres touristes, il manque un distributeur de billets fiable en ville.
Pour repartir le lendemain, le chauffeur d'un bus qui vient d'amener un groupe de touristes et qui doit repartir sur Medan, nous propose de nous amener pour un prix équivalent au bus public. C'est donc en bus touristique privé que nous revenons sur Berastagi où nous repassons une nuit. Le lendemain nous prenons un bus bien décoré, typique de Sumatra, pour Medan.
Nous passons une nuit à Medan puis nous prenons un taxi pour l'aéroport. Heureusement que l'on s'y est pris suffisamment tôt car nous mettons 2 heures au lieu d'une pour arriver. En voulant prendre un raccourci le chauffeur c'est perdu et ne trouvait plus la bonne route.
Nous décolons pour Bangkok en Thaïlande, c'en est déjà fini pour l'Indonésie.
Nous décolons pour Bangkok en Thaïlande, c'en est déjà fini pour l'Indonésie.
J'ai dû chercher ce qu'étaient les calaos, mais j'ai reconnu l'homo sapiens débilus déjà croisé dans les forêts méditerranéennes, et je l'ai même trouvé, minuscule fourmi, au pied de l'arbre géant!!!
RépondreSupprimerIl semble que ces dernières années il ai été apercu vers les Vosges
Supprimercoucou....vous allez bientot vous "retrouver"....!!!embrassez boris +++pour moi..!! merci a eux 2 de nous faire "participer"....que du bonheur..!!quelle belle "nature"!!
RépondreSupprimerJe reviens tous les soirs vers "eux".....super la techniologie quand on sait y faire..
bises a vous 4. nanette
Salut Nanette,
Supprimerje suis content de savoir que tu suis nos aventures de voyage et que ça te plait. Edith ne te connait que de renommé, vous vous rencontrerez peut-etre un jour.
Bises
Yep trop énorme ce trek, baignades, arbres géants, sangsues... Bon y fais pas bon être une tortue par contre! Merci pour les tofs herpéto, je vais m'y pencher du coup^^
RépondreSupprimerBon courage pour la suite ;)
C'est surement un trek qui vous aurait beaucoup plu avec Karline.
SupprimerA plus
Si tu te souviens de moi je suis Elisabeth la mere de marion .Votre blog est extraordinaire et quel plaisir pour nos yeux .Voyager avec vous c'est du bonheur .En voyant touds vos lieux je me dis toujours quels risques! .C'est la deformation du metier d'infirmiere et de mere et grand mere.Moi qui suis partie au gabon avec un bébé! C'est bien le valeur de la jeunesse .S'élancer dans le monde .Bravo .Merci
RépondreSupprimerSalut, bien sur que je me souviens de toi, comment oublier l'infirmière du collège !
SupprimerPour les risques, je dois tenir ça de maman...
On est content que le blog te plaise.
Bises