24 décembre 2013

Kaikoura et ces dauphins Dusky puis direction l'île du Nord

Le 14 décembre nous renouons avec les levés matinaux pour vivre une superbe expérience.



La veille, à notre arrivée à Kaikoura sur la côte Pacifique, nous réservons notre billet pour aller nager en mer avec les dauphins sauvages qui fréquentent la côte.

Au large de la ville de Kaikoura, il existe un canyon sous marin de 1500 m de profondeur. Cette particularité morphologique canalise les courants profonds océaniques qui remontent en surface chargés de nutriments. Il en découle une chaine alimentaire très dense et les grands mammifères viennent se remplir l'estomac.

Nous nous réveillons à 4h30 et rejoignons le point de rendez-vous. On nous équipe d'une combinaison néoprène, d'un masque, d'un tuba et de palmes. Une vidéo d'une dizaine de minutes nous donne les consignes à suivre sur le bateau et dans l'eau. Nous prenons un bus jusqu'à l'embarcadère, nous montons dans le bateau, et c'est parti.


Quelques minutes après le départ nous apercevons déjà des dauphins. Cette espèce, les Dusky, saute hors de l'eau en faisant de superbes figures acrobatiques. On voit aussi des albatros posés sur l'eau ou en train de voler au ras des vagues, ils filent plus vite que le bateau sans battre des ailes.
Après une demi-heure vers le large, le nombre de dauphins augmente, il y en a plusieurs centaines dans les environs. On se prépare pour notre premier saut dans le grand bleu. Nous sommes en haute mer avec 1500m de fond, on a plus pieds. Boris n'a pas ses brassards, mais la combinaison néoprène nous fait flotter comme des bouchons, donc pas de stress.

La sirène retenti, tout le monde à l'eau. Elle est froide, très froide, mais la combinaison joue rapidement son rôle. L'eau est trouble, on n'a pas une très bonne visibilité. On voit nos premiers dauphins de très près, on a l'impression qu'ils sortent de nulle part et disparaissent aussitôt. Après une quinzaine de minutes nous remontons à bord du bateau.
Nous faisons ainsi 4 sessions de nage avec les dauphins. Lors des deux premières, l'eau est trouble mais les deux dernières se font en eau claire au milieu du krill, des petits crustacés de 2cm de long, il y en a une densité incroyable. Nous voyons alors vraiment très bien les dauphins qui arrivent, passent à côté de nous, s'en vont ou font quelques tours autour de nous, intrigués par notre présence. Certains s'approchent à moins d'un mètre, on pourrait les toucher en tendant la main mais ils s'écartent lorsqu'on essaye.
Par moment nous ne savons plus où donner de la tête, il y en a tellement. On voit même passer des petits avec leur mère et des dauphins qui jouent ensemble sous l'eau. C'est vraiment un moment extraordinaire. Nous n'avons malheureusement pas beaucoup de photos de ces instants car nous étions dans l'eau mais les images sont bien gravées dans nos têtes.
Boris a tout de même pu photographier une fois Édith au milieu des dauphins (oui c'est bien elle).

Sur le retour, le bateau s'arrête pour nous laisser regarder le banc de dauphins qui passe et admirer leurs magnifiques sauts périlleux.


Nous revenons sur terre...

Le temps est nuageux alors nous décidons de reprendre la route jusqu'à Picton. En chemin, nous croisons des otaries avec les petits.


Nous posons notre tente dans un camping du DOC, en bord de mer. C'est une baie calme où il y a beaucoup d'oiseaux.

Le Pukeko


Il y en a une qui profite pleinement de cette matinée ensoleillée pour recharger les batteries.

Le lendemain nous faisons une balade jusqu'à un point de vue sur le "sound" Queen Charlotte et la ville de Picton.

Développement d'une nouvelle fronde de fougère arborescente.

Nous ramenons notre voiture de location et passons la nuit dans un backpacker. Après 15 nuits sous tente dans nos sacs de couchage nous retrouvons un matelas moelleux, des draps et un bon oreiller, ça fait bien plaisir. On aurait bien fait la grasse matinée mais le lendemain, 16 décembre, nous nous levons tôt pour prendre le ferry. Les 3h de traversée sont mises à profit pour rédiger les articles du blog, c'est pas toujours facile de trouver un moment pour fixer les souvenirs.

A Wellington nous récupérons une autre voiture de location puis nous reprenons la route en direction de la péninsule Coromandel, un programme chargé nous attend. En chemin nous passons la nuit dans un camping du DOC au Sud du lac Taupo.

6 commentaires:

  1. Je vous comprend quand vous dites "c'est pas toujours facile de trouver un moment pour fixer les souvenirs".
    Heureusement que vous le faites, pour nous les sédentaires c'est un plaisir de recevoir les images et les récits de toute cette diversité, les dauphins, les otaries, les oiseaux, les fougères arborescentes...
    Joyeux Noël !

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    1. Merci Jean-Paul de nous suivre aussi assidument, c'est aussi un plaisir pour nous de voir l'intéret que tu portes à nos récit de voyage. On espère que Noel c'est bien passé pour toi et ta famille.

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  2. Joyeux Noel à vous aussi à l'autre bout du monde et pourtant on vous sent si proches !
    A vous lire on prend la route ou la mer, à la suite de Magellan , Vasco de Gama ou Christophe Colomb ou plus près de nous, Sylvain Tesson ou d'autres grands voyageurs de par notre monde si vaste et que vous nous rendez si humain , aussi bien les hommes que les plantes ou les animaux ... Continuez de nous faire rêver, l'essentiel c'est de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant... ( Gide ) Amicalement
    Brigitte François

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    1. Des références qui font rever. Maintenant nous sommes sur les traces de Darwin en Terre de Feu.
      Bonnes fetes de fin d'année.

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  3. Toujours aussi agréable de suivre votre reportage, ça donne envie d' y aller. Merci pour la carte. Joyeux Noël un peu en retard et bonne année avec un peu d' avance. Bises. Philippe et Dominique

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    1. On espère que nos voyages en inspireront certains, c'est vraiment des expériences superbes et enrichissantes. Bonne fetes de fin d'année à tous les 4.

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