Le 30 novembre nous reprenons la route direction Dunedin et sa péninsule.
En fin de matinée nous arrivons sur la péninsule et faisons un arrêt à "Allans Beach" dans l'espoir d'y voir des lions de mer. Mais il n'y a rien à part quelques mouettes et des Oyster Catcher.
Nous allons jusqu'au bout de la péninsule à Taiaroa.
De là on peut voir les Albatros royaux voler face au vent et galérer pour atterrir sur la falaise. Imaginez une grosse dinde avec des ailes de plus de 3 mètres d'envergure. Ces oiseaux sont vraiment magnifiques.
Belle bête !
C'est la période où les couples d'albatros élèvent leur unique petit. Le DOC protège le lieu car cet oiseau est menacé, on ne compte plus que 20 000 individus dans le monde. Il propose la visite de leur centre qui dispose d'un observatoire juste à côté des nids mais nous sommes vite découragés par le prix du ticket d'entrée.
Photo de la colonie : pratique le zoom fois 30 de Patrick.
Après le déjeuner, nous repartons pour "Sandfly Bay". Une courte marche de 20 minutes nous amène sur une belle plage sauvage où nous voyons notre premier lion de mer. Il dort sur le sable et ne bouge pas beaucoup. On l'observe d'assez près sans le déranger, il est conseiller de ne pas s'en approcher à moins de 10m. Les gros mâles atteignent 300kg mais peuvent bouger rapidement sur une courte distance, même si ils n'ont pas l'air comme ça.
A l'autre bout de la plage, une colonie d'otaries fait la sieste sur les rochers. Trop dure la vie !
Après ça nous rentrons sur Dunedin et trouvons un backpacker pour les deux prochaines nuits. Nous mangeons au restaurant japonais, ça nous change un peu.
Le lendemain, 1er décembre, nous visitons deux musées de la ville. Un premier qui présente la colonisation de la Nouvelle-Zélande par les anglais et les écossais au travers de photos et de divers objets du quotidien, dont certains nous rappellent des choses.
Boris est tenté de continuer le voyage à vélo.
Et Edith en caravane.
Ce joystick rappelle des souvenirs à Edith et sûrement à son père.
L'une des rares voitures françaises que nous avons croisé en Nouvelle-Zélande.
Puis dans l'après-midi, nous en visitons un second plus accès sur les Maoris, la faune, la flore et la géologie de la Nouvelle-Zélande.
Pirogue de guerre Maorie.
Le célèbre kiwi.
Un crocodile s'est échappé et avait un petit creux.
Le léopard des mers, encore un qu'on a pas envie de croiser lors d'une petite baignade.
A midi, Patrick nous invite à manger au Plato, un restaurant à la déco rétro avec des carafes partout. On y mange de très bons produits de la mer. C'est pas toujours facile de trouver un bon resto en Nouvelle-Zélande.
Le lendemain, Patrick prend un bus pour Christchurch où l'attend un avion pour Auckland. Après un séjour très sympathique à trois, nous continuons à deux sur les routes de Nouvelle-Zélande.
Avant de quitter Dunedin nous avons un petit problème à régler. La veille en voulant réserver nos places sur le ferry pour revenir dans l'île du Nord d'ici une quinzaine de jours, on s'aperçoit qu'il n'est plus possible de passer la voiture, tout est plein pour le mois à venir. On contacte l'agence de location qui nous dit que l'on peut laisser la voiture à Picton sur l'île du sud et en prendre une autre à Wellington sur l'île du nord, ouf ! On doit juste rappeler pour donner notre heure d'arrivée. Sur internet, qui fonctionne que moyennement, nous réservons nos places de ferry. Au moment de la confirmation du paiement, ça bug. Boris appelle la compagnie de ferry et finalement réserve nos places par téléphone. Il rappelle enfin l'agence de location. Ça nous aura pris plus d'une heure et fait un peu stressé. Après 4 mois en Asie, nous n'étions plus habituer à réserver et prévoir les choses longtemps à l'avance.
Nous partons de Dunedin en milieu de matinée. Au programme quelques jours dans les Catlins, on croise les doigts pour avoir du beau temps sachant qu'il pleut en moyenne 2 jours sur 3 là-bas.
Je n'en reviens pas que sur ces belles plages du sud de la NZ, vous soyez couverts comme sur les glaciers ou dans les Alpes. Je pensais vraiment que le climat là-bas était à peu près comme le notre en France , saisons inversées, et à quelques jours de l'été là-bas, il n'a pas l'air de faire bien chaud!... Il est vrai que la pluie rappelle plutôt la Bretagne que la Provence (sans vexer les bretons qui lisent le blog!).
RépondreSupprimerPas trop dur de vous retrouver que tous les deux après ces belles découvertes avec Patrick?
Bisous
Ah là là, heureusement que les bretons sont là... juste pour que les autres métropolitains se rassurent en se disant qu'il pleut moins chez eux que chez nous... ;-)
SupprimerSigné : un breton mouillé !
Le climat du sud est clairement influencé par l'air froid de l'antartique, c'est comme habiter à coté d'un grand frigo ouvert.
SupprimerIl pleut certe beaucoup en Bretagne mais c'est encore pire dans la Meuse.
Cela a du etre encore plus dur pour Patrick de reprendre le boulot. De notre coté, on commense à avoir l'habitude de voyager à deux et tout se passe toujours aussi bien.
SupprimerBisous
L'été austral n'est pas ce que j'imaginais ! Pourtant la latitude est comparable à la notre.
RépondreSupprimerJe vous souhaite une bonne continuation et plein de découvertes.
La Nouvelle-Zélande a beau etre à la meme latitude mais dans l'hémisphère sud, c'est une ile et ici il n'y a pas le golf stream comme dans l'Atlantique qui confère à la France son climat si doux.
SupprimerA+
Merci pour nous faire partager ces bons moments, bonne continuation, la famille casanoves
RépondreSupprimerMais de rien, c'est avec plaisir que nous partageons tout ça.
SupprimerGros bisous