23 février 2014

Valparaiso, parc naturel La Campana, Vicuna, en route vers des climats plus arides

A Santiago nous prenons un bus pour aller jusqu'à Valparaiso, la ville aux 45 collines sur la côte Pacifique, le coeur artistique et culturel du Chili. Nous y arrivons en fin de matinée. On se lance à l'assaut des collines à la recherche d'un logement.

Nous trouvons rapidement un dortoir pour quatre dans une guesthouse sympathique. Nous passons une partie de l'après-midi et du lendemain à visiter cette ville. Valparaiso s'étend le long de l'océan, occupant une grande baie et des collines abruptes. Sur le bas de la ville on trouve de grands bâtiments, en bon état dans le centre et complètement en ruine un peu plus loin. Sur les collines s'empilent des maisons en bois, en pierres ou en tôle ondulée, parfois aux couleurs vives.



Plaza Justicia et son palais de justice.

Plaza Sotomayor et le monument des héros de Iquique.

Nous allons jusqu'au port, d'énormes bateaux, porte-containers ou paquebots, côtoient des plus petits destinés à des tours touristiques ou à la pêche.

Un des charmes reconnu de Valparaiso sont ses nombreux funiculaires, montant à l'assaut des collines, construits au début du XXème siècle et aujourd'hui classés monuments historiques. On en emprunte un pour se rendre sur des terrasses offrant un panorama sur la ville et la baie.



Dans le fond, on devine le géant Aconcagua.

L'ambiance de Valparaiso c'est : des chiens partout, des odeurs pas toujours très agréables, des rues et des escaliers qui montent et qui descendent et des murs constellés de tags plus ou moins jolis.





La Sebastiana, une des trois maisons de Pablo Neruda (poète chilien prix nobel de littérature).

Pour fuir un petit peu la foule nous prenons un bus qui nous amène un peu plus loin en bord de mer. On se balade dans les rochers et on observe toutes sortes de coquillages et des oiseaux dont des pélicans et des cormorans.





Nous arrivons à la petite plage de Valparaiso, c'est la côte d´azur version chilienne.

De retour en ville, on se paye une glace et quelle glace ! C'est sensé être un cornet deux boules et nous voilà avec des coupes de 4 ou 5 boules, en voilà un glacier généreux. On se régale, y a qu'à voir comme ils sont contents !

Hélène et Jérémy prévoient de passer quelques jours dans le parc naturel La Campana, à l'Est de Valparaiso alors qu'on pense continuer notre route vers le Nord. Mais quand Jérémy commence à dire qu'il y a des plantes particulières et que le "Cerro La Campana" a été gravi par Darwin, Boris est bien tenté pour y aller. On décide de les suivre. Le 6 février nous prenons un premier bus pour Limache puis un second qui doit nous amener au camping du parc. On descend du bus, marchons 15min sous un soleil torride, et le gardien du camping nous dit qu'on n'est pas au bon endroit pour faire la randonnée qui mène au sommet. Nous repartons à pieds, prenons un autre bus et marchons à nouveau sous un soleil de plomb pour enfin atteindre le bon camping, ouf !


Le lendemain nous partons à l'assaut du sommet qui culmine à 1880m.

En route nous croisons beaucoup de plantes et des fleurs, au grand bonheur de nos deux botanistes.




Ainsi qu'une plaque qui marque le passage de Darwin.

En chemin on croise d'anciennes mines, Boris a encore un peu de mal à comprendre l'espagnol !

Après 1400m de dénivelé et une ascension finale raide dans les cailloux nous voilà au sommet de La Campana, 180 ans après Charles Darwin.


La photo du siècle ! Une fait la grimace, un enlève sa casquette, l'autre regarde a côté. Finalement il y a qu'Hélène qui pose correctement.

Depuis ce sommet on voit l'océan à l'Ouest et les Andes à l'Est.



Le "toit des Amériques", l'Aconcagua, se dresse imposant et culminant à 6962 m, du coté argentin. L'atmosphère n'est pas aussi claire que la description qu'en fait Darwin dans son livre, il y était en août, mais il est vrai que d'ici, on contemple le Chili d'Est en Ouest et les Andes barrent le paysage comme une gigantesque muraille.

Le soir dans le camping, les araignées sont de sortie, et n'ont pas manqué de faire flipper Hélène sous la douche.

Le lendemain, 8 février, nous décampons et reprenons un bus pour Limache. De là nos routes se séparent : Jérémy et Hélène repartent sur Santiago tandis que nous remontons vers le Nord. Nous prenons un bus pour la Serena puis un second pour Vicuna dans la vallée de l'Elqui célèbre pour ses vignes et la fabrication du pisco (eau-de-vie de raisin, boisson nationale du Chili, seuls 15% sont exportés). 

Nous y arrivons en fin de journée. Dans cette région au ciel très pur se trouvent de nombreux observatoires astronomiques internationaux. On se renseigne pour aller observer les étoiles dans l'un d'eux, "observatorio del Pangue", qui propose des visites en français mais nous sommes à quelques jours de la pleine lune, les observations ne se font pas durant cette période. Nous sommes un peu déçu mais pour ne pas être venu pour rien on fait la visite qu'organise la commune dans un observatoire exclusivement construit pour les touristes. Le guide nous montre les différentes constellations, on observe des amas d'étoiles et des nébuleuses à travers un télescope. Puis on voit Jupiter et quelques uns de ses satellites et bien évidemment la lune qui est particulièrement éblouissante.


Le lendemain nous repartons à La Serena, on y passe la journée en attendant notre bus pour San Pedro d'Atacama. Le désert le plus sec au monde nous attend et avec lui des paysages uniques.

4 commentaires:

  1. Valparaiso a l'air d'une ville très gaie malgré le bric-à-brac urbanistique. Certains tags très colorés sont particulièrement réussis.... Mais rien ne vaut la montagne et ses beautés naturelles... Et là, je ne crois pas que Boris me contredise!
    Bises

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  2. Marcher sur les pas de Darwin, le rêve de tout naturaliste... Ébouriffant!!!!
    Des bises les aventuriers

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    1. Sans être totalement un rêve c'était un bon trip de savoir qu'il est passé là.
      Prépares toi bien pour le Costa-Rica, il nous tarde votre venu.
      Gros bisous

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