10 mai 2014

Côte pacifique, détente dans un décor de carte postale

Nous arrivons à Playa Uvita le 2 mai en fin de journée. Le village, constitué d'une rue principale où se succèdent hôtels et restaurants, est plongée dans le noir à cause d'une coupure d'électricité. Nous demandons notre route à des gens pour trouver l'auberge de jeunesse où l'on compte passer la nuit. On marche plus de vingt minutes sur la route puis sur une piste qui s'enfonce dans la forêt avec notre lampe de poche et en compagnie d'une faune nocturne plutôt bruyante, les grenouilles et crapauds en particulier.

Nous y arrivons enfin, content de pouvoir poser nos sacs mais l'ambiance ne nous plait pas trop. Cette auberge de jeunesse tenue par deux Américaines est un concentré de backpackers (jeunes ou moins jeunes voyageant en sacs-à-dos), le style et la déco sont très "cools", l'ambiance est un peu trop sonore à notre goût. Ces jeunes qui voyagent pour se retrouver entre voyageurs et boire des bières toute la journée à l'auberge, on en croise dans beaucoup de pays, on les retrouve toujours dans le même style de lieu qu'on essaye d'éviter. En plus les prix des logements sont abusément chers pour une qualité médiocre. Dans notre cabane au fond du jardin qui nous sert de chambre cette nuit, une belle tarentule nous accueille. Boris l'attrape avec une serviette et la dépose un peu plus loin dans le jardin.

Le lendemain matin nous changeons de logement et trouvons non loin de là une chambre, à "Cabinas Bambu", très propre et grande, avec un frigo et une salle de bain privée. C'est tenue par des Costaricains bien sympathiques, on est tout seul, et pour les deux tiers du prix de notre cabane de la veille.

Nous passons trois jours ici à nous balader sur la plage de sable fin, à se baigner dans une eau à la température idéale et à bouquiner de bons thrillers.





Il y a aussi des rochers pour s'amuser.


Les plages sont immenses (surtout à marée basse) et se rejoignent en formant une sorte de queue de poisson dans l'océan. A marée basse, une langue de sable s'étire de la plage jusqu'à un affleurement rocheux.



Les plages sont bordées de cocotiers et d'une forêt où l'on peut facilement observer quelques animaux comme des iguanes, des lézards, des crabes, des grenouilles, des crapauds et des oiseaux.




Un iguane juvenile.


Des fourmis qu'on n'aimerait pas avoir à proximité du potager.




A marée basse, des centaines de crabes rouges envahissent la plage et filtrent le sable pour se nourrir. Il en résulte des millions de petites boulettes de sable. Ces crabes sont très drôles, ils sont particulièrement peureux et s'éloignent en courant très vite lorsqu'on s'approche à moins de 4 ou 5 mètres. Souvent ils essayent chacun de rejoindre leur trou creusé dans le sable, mais si il est occupé par un collègue, ils se font virer aussi sec !



Alors que nous allons à la plage, un iguane bouge dans les feuilles, nous le regardons grimper dans un arbre et c'est alors qu'on aperçoit un toucan, puis un deuxième, un troisième, il y en a plus de cinq en tout. On est contents de les voir car jusqu'à présent on n'en avait pas vu d'aussi près.


Le second soir nous réserve un coucher de soleil flamboyant.





Le 6 mai nous prenons le bus pour Manuel Antonio, toujours sur la côte pacifique. En attendant le bus nous faisons la connaissance de Victor et Emilia, ça faisait longtemps qu'on avait pas rencontré un couple de français (sympa qui plus est). Ils sont en vacances et vont eux aussi à Manuel Antonio. Nous y arrivons en début d'après-midi et passons le reste de la journée sur la plage.


Le lendemain nous passons la journée dans le parc naturel Manuel Antonio qui est juste en limite du village. C'est un joli parc forestier et côtier, il est très fréquenté mais on peut y voir beaucoup d'animaux et de très prés, ils sont habitués à la présence humaine. Le parc compte deux magnifiques plages de sable blanc, des plages de carte postale.








En se baladant dans la forêt et sur la plage on voit pas mal de choses :
Une biche et son petit.

Des capucins moines. Ouh là, c'est dur la vie au Costa Rica !


Des paresseux tridactyles (l'autre espèce n'a que deux doigts), dont un avec son petit qui est à 3 ou 4 mètres au-dessus de nous et qui bouge ! Un spectacle vraiment fascinant, en plus on a bien le temps de l'apprécier vu la lenteur de l'animal.




De nombreux iguanes (Ctenosaura similis de son petit nom) différents de l'iguane vert que l'on a vu sur Drake.




Des agoutis, gros rongeurs d'Amérique centrale.

Un marsouin qui s'amuse à surfer dans les vagues.

Et se fait parfois chahuter !

Des ratons laveurs farceurs, il faut se méfier d'eux car ils viennent voler dans les sacs sur la plage. Lorsqu'on lisait tranquillement à l'ombre, un raton laveur est arrivé par derrière et a touché Édith, la faisant sursauter ! On s'est bien maré quand le même farceur est allé voir un couple à une vingtaine de mètres à côté. Le gars, mort de trouille s'est éloigné de 10 mètres pendant que la fille essayait de chasser l'animal qui cherchait de la nourriture dans le sac.

On a passé une très belle journée, une de celles qui donnent envie de rester en vacances.


Le 8 mai nous prenons le bus pour San José puis pour Alajuela qui se trouve non loin de l'aéroport d'où l'on doit partir dans trois jours, ça sent la fin.

2 commentaires:

  1. Oui, ça sent la fin... surtout au rythme farniente de ce reportage sur de superbes plages... Seuls les iguanes qui paraissent bien gros donnent une note inquiétante aux paysages (même s'ils sont inoffensifs, ils rappellent les varans de Komodo et je n'aimerais pas que l'un d'eux s'approche de trop près!)
    Bon voyage aérien vers chez nous. A lundi.
    Bisous

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    1. Lorsque les iguanes viennent prés de nous ce n'est que pour manger un fruit sur le sable, ils retournent en forêt lorsqu'on s'en approche à moins de 3 ou 4 mètres.
      Ils rappellent les varans dans leur forme mais sont loin d'avoir leur taille et leur poids.
      Gros bisous
      A lundi

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