Le Poas, un petit dernier pour la route

Le 9 mai nous prenons un taxi qui nous amène sur le Poas. On ne pouvait pas conclure ce voyage sans finir par un volcan.

A la sortie de la ville les cultures de café et de fruits s'étendent sur les flancs du volcan. En altitude elles sont remplacées par des prairies verdoyantes où broutent des vaches noires et blanches, on se croirait en Suisse. Au bout de 45 minutes nous atteignons l'entrée du parc naturel. Nous marchons jusqu'au point de vue sur le cratère principal.

Ce volcan, un cône très empâté que l'on confond facilement avec un simple relief dans le paysage, culmine à 2704m d'altitude. Le dernier épisode éruptif majeur date du début des années 50, il a laissé un cratère profond de 300m et large de 1,3km. Au fond on peut voir un lac bleu turquoise, et des fumerolles, mélange de gaz soufré et de vapeur d'eau, formant un gros nuage blanc. Malheureusement, au grand désarrois de Boris, les visiteurs sont canalisés vers un seul point de vue et il est interdit de descendre dans le cratère, ce qui permettrait de mieux apprécier cette force de la nature. Le paysage est tout de même spectaculaire et on a parfois droit à la petite odeur d'œuf pourri si caractéristique.

Nous marchons jusqu'à un second cratère plus ancien. Le chemin serpente dans une forêt épaisse, basse, humide et froide.

De nombreuses plantes épiphytes vivent sur les arbres.

On y croise un écureuil et de curieux oiseaux dont le comportement rappelle celui des poules.

L'ancien cratère forme aujourd'hui un beau lac bleu-vert entourée de végétation.

Le lendemain nous faisons un petit tour de Alajuela. Cette ville est la deuxième du pays. La place centrale est plutôt agréable, et on se dégote un super petit resto de poisson pour finir sur une bonne note. Les écureuils assurent le spectacle et divertissent petits et grands.

A l'entrée du marché central, comme de partout dans le pays, Jésus vieille sur ses ouailles.

Demain matin, dimanche 11 mai, nous décollons à 6h pour de longues heures de transports et de transit. Si tout va bien, le 12 mai au soir, nous serons au point de départ d'il y a 11 mois, l'aéroport Marseille Provence. La boucle est bouclée.