15 avril 2014

Ile Boca Brava, farniente et plages sauvages

Ne pouvant pas faire l'ascension du volcan Baru sans guide, nous décidons de quitter Boquete. Trois bus sont nécessaires pour atteindre Boca Chica sur la côte pacifique. L'île de Boca Brava n'est qu'à quelques centaines de mètres au large de ce village. Un petit bateau nous y amène et nous dépose à l'embarcadère d'un hôtel. Il n'y en a pas beaucoup sur l'île, peut-être deux mais l'autre est un hôtel de luxe.



Il est midi, et pendant notre déjeuner sur la terrasse de l'hôtel, on aperçoit un énorme et magnifique iguane sur un arbre juste à côté. Il doit bien faire un mètre cinquante de long. Notre séjour ici commence bien.


Le soir on admire le coucher de soleil depuis une petite terrasse aménagée sur le toit. Les teintes de roses sont étonnantes.

Des vautours noirs qui apprécient aussi le coucher de soleil.

Le lendemain nous passons une bonne partie de la journée à la plage, que l'on atteint à pied en une vingtaine de minutes par un joli sentier en forêt. On ne croise personne sauf en fin d'après-midi, de quoi se sentir une âme de "Robinson Crusoé". 





Au bout d'un petit moment, il faut trouver à s'occuper, surtout Boris. L'activité du jour : ouvrir des noix de coco.
Au début la technique est pour le moins rudimentaire...


Il en faudra quelques unes pour peaufiner la technique et ne pas perdre le jus de coco. Ouverture au couteau, un morceau de bambou en guise de paille et on se régale. Il y a plein de cocotiers dans un coin, on a la réserve de noix.

Celle-ci, c'est trop tard pour boire son jus, elle a germé.

Baignade, lecture, jus de coco, lecture, baignade, c'est dur les vacances... en plus l'eau est très bonne, presque trop chaude.


Boris se lance comme portraitiste de bernard l'hermite, c'est moins photogénique qu'un lama, mais c'est plus original.




Il passe de grands vols de frégates superbes (c'est pas seulement un adjectif, c'est leur nom), grands et beaux oiseaux marins.

Un petit reptile, une belle fleur et un petit piaf qui se risque proche des vagues pour trouver son repas.



En fait, nous ne sommes pas vraiment seuls, des singes araignées et des singes hurleurs occupent les arbres dans les parages. On en croise plusieurs sur le chemin et au bord de la plage.




Le second jour, il y a un peu de vent ! Mais heureusement la plage est à l'abri.

Cette pauvre cigale était en train de se noyer en mer. Édith n'a pas hésité à jouer les Paméla Anderson dans Alerte à Malibu pour lui sauver la vie.

Après trois jours ici de farniente, entre plage et petites balades en forêt, le 12 avril nous quittons l'île Boca Brava, il est temps de passer au Costa-Rica, la dernière destination de notre voyage.

6 commentaires:

  1. Salut
    Comme d'hab, superbe.
    Bientôt la fin...
    Comme vous nous faites rêver, qu'on envie votre place tous les jours (mais on préfère le confort de notre canapé) on va réfléchir a vous offrir un deuxième tour (du monde) pour en profiter plus longtemps...
    "Malheureusement" à bientôt en chair et en os.
    greg

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    1. Et bien nous accepterons avec joie votre offre de second tour du monde et on vous promet de tenir le blog à jour !
      A bientot

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  2. Enfin un peu de farniente sur cette jolie petite ile du Pacifique!... Cela nous détend aussi après le dernier reportage un peu angoissant.
    Profitez bien de votre dernière étape dans ce superbe tour du monde au Costa Rica en transmettant le virus du voyage à ceux qui vous ont rejoints! (mais je pense qu'ils l'ont déjà en latence), et en vous familiarisant peu à peu, autour de leur récit, à votre retour en France.
    Bises à vous deux + deux.

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    1. Les dernières destinations sont plus cool comme prévues. En effet ils ont déjà ce virus (au moins Tristan) et ne soyez pas surpris qu'un jour le second veuille faire son tour à lui.
      Bisous

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  3. Merci, pour ces reportages fantastiques!! on vous envie!! bonne continuation! la famille casa

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    1. De rien. Merci, on profite encore au maximum de ces dernières semaines de voyage.
      Gros bisous

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