30 avril 2014

Les terres du milieux, forêts de nuages, volcan et orchidées

A notre arrivée à Sierpe, nous cherchons à prendre le bus pour Palmar Norte mais nous sommes jour férié (c'est la semaine sainte de Pâques), il n'y a pas de bus, nous prenons un taxi. Une demi-heure plus tard nous sommes à la gare routière de Palmar, le prochain bus pour San José est plein. Heureusement il y a de la place dans le suivant.


A 16h30, après quatre heures de bus, nous arrivons à destination : un croisement sur l'interaméricaine (route qui traverse le pays et relie les deux Amériques) qui mène à San Gerardo de Dotas dans la cordillère de Talamanca. Nous partons à pieds en espérant qu'une voiture voudra bien nous prendre en stop, il y a 8km à faire et la nuit tombe à 18h. Mais la plupart des voitures remontent de la vallée. 

En chemin Aline s'est fait un copain.

Au bout d'une heure de marche on atteint un lodge. Le cadre est vraiment super, entouré d'une belle forêt, il y a plein de colibris, on décide d'y passer la nuit.




Le lendemain nous faisons une petite balade qui mène à deux cascades dans la forêt.






De retour au lodge nous repartons à pieds en direction de San Gerardo. Cette fois-ci un bus touristique nous prend en stop jusqu'à un des premiers hôtel de la vallée. Nous continuons le chemin en marchant jusqu'à l'hôtel où l'on pensait pouvoir loger mais il est plein. Nous mangeons dans un petit restaurant le plat national, le casado : on trouve dans la même assiette mais non mélangés, du riz, des haricots noirs (fayots), une petite salade verte avec des tomates et un bout de viande ou de poisson. La propriétaire nous aide à trouver de quoi se loger. On se retrouve finalement dans une cabane en bois toute neuve, aménagée en deux chambres. La famille qui tient ces cabanes est très sympathique et nous mangeons dans leur salon à tous les repas. L'après-midi on se balade dans la forêt alentour.


Le lendemain on part faire 3h de cheval. On suit d'abord la route de la vallée puis on emprunte un plus petit chemin jusqu'à une cascade. Avant de revenir le guide nous fait prendre un sentier qui monte dans la forêt, c'est vraiment plus sympa que la route. On galope sur ce petit sentier, ces petits chevaux sont très agiles.





De retour, sur la route empierrée, Édith lance un galop et Boris suit juste à coté à une encolure derrière. Brusquement le cheval d'Édith s'arrête d'un coup et celui de Boris freine des quatre fers ! Là, on assiste alors à un superbe "salto avant vrillé" de Boris par-dessus la tête de son cheval (communément appelé un "soleil") suivi d'un amorti fessier et de 2 ou 3 roulades au milieu de la route. Une belle figure digne d'un Candeloro dans ces grandes années. Du sol, Boris voit de très près les sabots du cheval de Tristan qui se trouvait juste derrière. Finalement, pas de bobos, il s'en sort juste avec un petit mal aux fesses le lendemain. On remonte sur les chevaux et on repart au galop, en plus d'être agiles, ces chevaux sont infatigables !

Le lendemain matin on se lève à l'aube pour aller en forêt et essayer de voir le quetzal, un oiseau emblématique de la région et qui avait un rôle symbolique dans les mythologies aztèques et mayas. En chemin nous croisons un canadien qui nous montre un trou dans un arbre mort duquel dépassent les longues plumes caudales du quetzal mâle. En ce moment c'est la période de nidification.

Plus loin, il nous montre un autre trou mais vide cette fois-ci, la femelle vient d'en partir, le mâle devrait bientôt revenir. Alors qu'il est presque l'heure que nous rentrions pour le petit-déjeuner, le quetzal fait enfin son apparition. Il se pose sur une branche non loin de son nid puis vient se poser à l'entrée du nid. Quelques dizaines de seconde après il rentre à l'intérieur ne laissant dépasser que ses deux grandes plumes un peu encombrantes.

Le quetzal est un oiseau rare, très beau et plutôt difficile à observer. On est vraiment content de l'avoir vu.

Après le petit déj on nous amène en voiture sur l'interaméricaine d'où l'on prend un bus pour Cartago dans le centre du Costa-Rica. Nous y arrivons en fin de matinée. Nous trouvons, tant bien que mal, l'hôtel indiqué dans le Lonely Planet mais pas à la bonne adresse. Nous faisons un petit tour du marché avant de manger.


Garfield teste et valide chaque sorte de croquettes, même celles pour chien, et ça se voit !

Il n'y a pas grand chose à voir dans cette ville à part la basilique qui est le monument le plus sacré du Costa-Rica. Là encore l'adresse indiqué dans le Lonely Planet est fausse. On demande notre route à des policiers qui nous escortent jusqu'à la place centrale en faisant les guides, on se sent un peu observé par les passants qui se demandent ce que l'on fait avec quatre policiers. Nous trouvons enfin la basilique. Elle est plutôt jolie de loin, de près c'est un bâtiment en béton pas très beau. A l'intérieur, c'est bien mieux surtout les boiseries aux mûrs et au plafond.



La place principale et les ruines de la Parroquia, vestiges d'une église ravagée deux fois par des tremblements de terre.

Le lendemain matin à 7h nous affrétons un taxi pour aller au volcan Irazu. C'est un des volcans actifs du Costa-Rica. Au sommet se trouvent trois cratères : le fond de l'ancienne caldeira, un deuxième qui se revégétalise doucement et le troisième, dernier actif en date, dans lequel se trouve normalement un lac, mais actuellement il est asséché. Ce cratère mesure plus de 1000m de large et 300m de profondeur.




De retour à Cartago vers 11h nous prenons un bus pour Orosi, une petite ville dans une vallée connue pour ces plantations de café. Nous passons une après-midi tranquille et le lendemain on se rend au jardin botanique Lancaster qui possède une très belle collection d'orchidées, plus de 1100 espèces.

Des moustachues.


Des timides.

De la plus grosse fleur, environ la taille d'une main.

A la plus petite, seulement quelques millimètres.

Des coquettes.

En passant par des fleurs toutes biscornues.



Le parc compte aussi de petites collections de cactus, de fougères et de palmiers.




Des bananes roses.

Des Heliconiaceae.

Un jeune palmier qui a trouvé un gros tuteur.

Un héron.

Le 24 avril nous quittons Orosi pour se rendre sur la côte caraïbe.

4 commentaires:

  1. Les volcans me manquaient. Le reportage est superbe.
    Amicalement

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    1. Ils nous manquent à nous aussi, on espère en faire un de plus avant la fin.
      Bises, A+

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  2. Décidément les chevaux n'épargnent pas les deux frères! Tu as dû avoir une belle frayeur Boris, et peur de finir le voyage dans le plâtre...
    La nature a l'air vraiment belle au Costa-Rica, en particulier les orchidées...
    Bisous et à bientôt

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    1. Oui ça aurait été bete de se blesser juste avant la fin, mais pas eu vraiment peur. La nature est très belle, les orchidées aussi mais malheureusement on n'en voit très peu en fleur dans leur milieu naturel.
      Gros bisous

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