14 avril 2014

Boquete, au pied du volcan Baru

Le 4 avril en fin de matinée nous prenons un bus pour la ville de David. De là un autre bus nous amène à Boquete où nous arrivons en début de soirée. Dès notre sortie du bus l'ambiance nous parait bien meilleure qu'à Panama city. L'air est frais et les gens que l'on croise nous renseignent aimablement.

Nous trouvons une chambre dans une maison transformée en hôtel, l'étage où nous logeons se compose de trois chambres, une salle-de-bain et une cuisine. Nous y restons trois jours pendant lesquels nous sommes quasiment seul, on a l'impression d'être chez nous.


Boquete est une petite ville dans la cordillère de Talamanque à l'ouest du Panama. C'est ici que se trouve le volcan Baru, point culminant du pays, 3478m d'altitude. Cette région est aussi connue pour ses plantations de café et sa forêt tropicale.
Le volcan Baru.


Ici beaucoup de femmes portent une robe en tissu unicolore avec des liserés plus ou moins uniques. Ce qui est drôle, c'est que souvent les petites filles ont une robe assortie à celle de leur maman (pas sur cette photo).

Le lendemain de notre arrivée nous repérons les lieux. On cherche désespérément un bureau d'information qui n'existe pas, tout du moins pas dans le centre. Nous grapillons des informations dans les agences touristiques qui à chaque fois nous recommandent un guide, mais on sait très bien que les randonnées du coin sont tout à fait faisables seuls. Le problème actuel, c'est que deux jeunes hollandaises de 23 ans se sont "perdues" il y a 4 jours et ils mettent cet argument en avant pour nous déconseiller de randonner sans guide.

Le 6 avril nous partons tôt en taxi pour faire le trail du Quetzal. On nous dépose à un peu plus d'un kilomètre du départ de la rando. Nous montons sur une route goudronnée plutôt raide avant d'atteindre le poste des gardes du parc.
Un champs d'oignons.


La randonnée débute par une piste qui descend. Nous traversons le rio Caldera puis on s'engage sur un sentier qui s'enfonce dans la jolie forêt tropicale. Le chemin est d'abord plat puis grimpe jusqu'à un autre poste de garde que nous atteignons au bout de 3h30 de marche et plus de 1200m de dénivelé.

Il est possible ensuite de descendre de l'autre côté vers le village de Cerro Punto et de prendre des bus pour revenir, mais il y en a pour 3h de transport. Au poste de garde, on rencontre un gars qui, la veille, a entendu des cris effrayés de deux filles, puis un grand bruit de chute, et ensuite a vu trois types sur le sentier. Cela explique la présence aujourd'hui de nombreux flics ou sauveteurs sur le sentier à la recherche des filles. Après le pique-nique nous redescendons par le même chemin, un peu troublé par cette histoire et la possibilité que les deux hollandaises aient fait une mauvaise rencontre dans le secteur. En effet, il est presque impossible de se perdre sur ces sentiers bien marqués, encore moins durant 4 jours... 
Cette randonnée, annoncée comme l'une des plus belles du Panama, ne nous a pas vraiment éblouie. On est parti très tôt pour essayer d'observer la faune sauvage mais on n'a pas vu grand chose, seulement quelques oiseaux et des vaches, des moutons, des chats, des chiens et des poules pas vraiment farouches et pas vraiment sauvages...



La journée du lendemain est plus relax. Nous prenons un bus jusqu'au village de Caldera, depuis lequel nous marchons 45min jusqu'à des sources d'eau chaude. Le site est joli mais l'eau bien trop chaude dans le contexte actuel. Avec une température extérieure d'environ 35°C, on a plutôt envie de fraîcheur. Alors après un petit bain chaud rapide (il parait que cette eau est bonne pour la santé), on se jette dans la belle rivière qui se trouve juste à côté, la température de l'eau est parfaite et les remous fond office de jacuzzi et massages. 




Sur le chemin du retour, un 4x4 s'arrête pour nous prendre et nous ramener à l'arrêt du bus. C'est bien sympa, ça nous évite la marche en plein cagnard.

Pour le lendemain nous décidons de partir faire l'ascension du volcan Baru en deux jours, aller au sommet pour camper le premier jour, voir le lever de soleil et redescendre le deuxième jour. Nous faisons des courses et préparons nos sacs. Le 8 avril, on se lève tôt pour prendre un bus ou un taxi jusqu'au départ de la rando. Mais au village, un garde du parc nous dit que l'on ne peut pas y aller. Les autorités viennent de fermer toutes les rando du coin sans guide tant que les deux jeunes filles n'ont pas été retrouvées. Tant pis, on ne fera pas ce volcan, les guides au Panama sont très chers et on n'a pas besoin d'un guide pour marcher et camper. Nous refaisons nos sacs et partons pour la côte pacifique.

4 commentaires:

  1. décidément il y a des volcans partout !
    amitiés

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    1. Surtout dans les pays qu'on visite. Les volcans sont des aimants à géologues...
      A plus

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  2. Boris et Edith, pardonnez-moi si ce texte devient difficile à comprendre. J'utilise Google Translate pour leur envoyer ce message.

    Ce récit contenu dans leurs récits de voyage, citant les cris féminins entendus par une touriste qui se trouvait sur la piste du Quetzal, a tout à voir avec le cas des filles hollandaises disparues sur la piste des Pianistes.
    Ces cris pourraient même être le moment où Kris et Lisanne étaient assassinés en étant battus puis jetés du haut d'une falaise.

    Vous devriez faire une vidéo sur YouTube racontant cette histoire et clarifiant mieux cette situation.
    Incroyable que les autorités panaméennes n'aient pas enquêté sur cette histoire que vous avez racontée !!! Ce récit est une indication très forte qu'il y a eu un double meurtre, avec des criminels essayant de simuler deux meurtres comme s'il s'agissait d'un accident, d'un malheureux accident.

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